Deux femmes, deux leaders, deux scientifiques, deux personnalités remarquables à plus d'un titre, de par leurs parcours et leurs responsabilités actuelles au sein du monde universitaire.

“Les universités israéliennes 

sont des vecteurs de mobilité sociale“

Mouna Maroun connait bien ce sujet et elle en parle en connaissance de cause. Depuis le mois d'avril, elle occupe le poste de rectrice de l'université de Haïfa. Depuis ce moment, par ces temps difficiles où trop souvent Israël est qualifié d'un état “d'apartheid“, elle répond sans détour et avec talent à toutes les questions qu'on lui pose. 

Originaire du village d’Isfiya, sur le mont Carmel, Mouna Maroun a brisé toutes les barrières qui empêchent les femmes d'accéder à des postes de responsabilité. 

En tant que femme arabe, elle est la première à obtenir un doctorat, la première en Israël à devenir professeur de neurobiologie et à diriger un département universitaire de neurosciences, la première à occuper le poste de vice-présidente de la recherche et du développement et dorénavant, la première rectrice d’une université réputée. 

Consciente de l'importance de l'université pour l'intégration des minorités, elle dénonce le boycott contre-productif des universités israéliennes. 

“Notre université est exceptionnelle. Elle est le reflet de la mixité du Nord d'Israël“, explique-t-elle dans l'interview qu'elle a accordé le 10 mai dernier à la Tribune de Genève. “Nous avons 45% d’étudiants arabes par rapport à Jérusalem ou Tel-Aviv, où ils ne représentent que 20 à 30%. 

Nous avons mis en place de nombreux dispositifs depuis le 7 octobre. 

La rentrée universitaire 2023-2024 a été reportée au 31 décembre, à cause de la guerre et de la mobilisation des réservistes.

Ce jour-là, tous les professeurs et étudiants portaient des t-shirts imprimés de 

« Nous continuerons à étudier ensemble ».

“En Israël, le défi consiste à enseigner en plein conflit, et non à discuter du conflit

lui-même“.

Mona Khoury-Kassabri a été nommée en 2018 doyenne de l'École de travail social de l'Université hébraïque de Jérusalem. 

Depuis le mois de mai 2021, elle est également vice-présidente de l'Université Hébraïque chargée de la stratégie et de la diversité : premier poste de haut niveau conçu pour renforcer l'inclusion et la diversité dans une université israélienne. Elle est responsable de l’intégration au sein du personnel et des étudiants, des membres de communautés sous-représentées dans le monde universitaire, telles que les communautés arabes ou éthiopiennes, les personnes handicapées, ainsi que les ultra-orthodoxes .

Il y a 4 ans, en 2020, je suivais ma 1ère formation d’enseignante Yoga, c’était pendant le Covid. Dans le cadre de ma formation je devais trouver des élèves pour me ‘faire les dents’ comme on dit. J’ai donc proposé à la WIZO de donner cours en Zoom, qui à l’époque explosait, et comme nous étions tous coincés à la maison, ce fut le moment idéal.

Ce qui ne devait durer que le temps du Covid et des lockdown dure aujourd’hui depuis 4 ans ! Nous nous retrouvons chaque mercredi avec tellement de plaisir ! Je grandis avec mes

élèves, elles sont les témoins de mon évolution semaine après semaine et je partage avec elles tout ce que le Yoga m’enseigne jour après jour. Ce que je leur donne elles me le rendent au centuple par leur fidélité, leur confiance et leur magnifique présence, mais surtout par leur sourire radieux à la fin de chaque cours. Car le yoga fait beaucoup, beaucoup de bien.. C’est apprendre à connaître son corps, à le faire bien respirer, à le bouger consciemment et surtout à l’aimer.

Lorsque début Septembre 2023 on m’a diagnostiqué un vilain cancer du sein, ce fut un choc. Un tsunami. 3 méchantes tumeurs dans le sein droit. Double mastectomie et 5 mois de chimio qui ne furent pas une partie de plaisir…Le cocktail Molotov qu’on vous injecte dans le sang détruit tout sur son passage, et attaque le système respiratoire. Les articulations et les muscles se serrent, se crispent comme dans un étau, c’est extrêmement douloureux…il faut bouger le corps, tout le temps, même quand on a mal ou qu’on est fatigué. C’est crucial. Alors entre 2 injections j’ai continué à donner cours. Ce fut mon espace de respiration, mon ancrage pour survivre à la chimio.

Mes élèves m’ont accompagnée et soutenue pendant toute la traversée du cancer, je leur en suis infiniment reconnaissante.

Elles m’ont vue chauve lorsque j’ai perdu mes cheveux, elles m’ont vue bouffie par la cortisone, et même à bout de souffle…

Nous avons partagé des moments magnifiques, beaucoup de larmes et beaucoup de rires.

Quelle année particulière ce fut à tous les niveaux ! La maladie pour moi, et ce maudit 7 Octobre qui a chamboulé nos vies…Il a fallu continuer de respirer, de se lever le matin, de rire, de vivre envers et contre tous. Alors sur nos tapis de yoga, chaque mercredi, nous déposons nos douleurs et nos peines, nous expirons nos colères et nous inspirons la vie à pleins poumons afin que le chemin soit un peu plus léger.

Merci du fond du cœur à mes élèves et aux dames de la WIZO pour leur soutien indéfectible et leur amour.

Nathalie Beyer

Le 6 juin dernier nous avons eu le privilège, grâce à notre organisatrice Emmy Tob, de pouvoir visiter à Bruxelles une galerie privée qui se consacre à la présentation et à la conservation d’oeuvres d’art qui étudient la matérialité, l’abstraction et la perception. Cette galerie expose des centaines d’oeuvres à l’intérieur d' une magnifique maison de maître conçue et décorée en fonction de chacune de ces oeuvres. 

Après un déjeuner convivial en terrasse, nous nous sommes rendues à la Fondation Boghossian - Villa Empain qui exposait les oeuvres de Josef et Anni Albers, couple mythique du modernisme.

Nous avons été accompagnées de guides remarquables qui nous ont transmis leur savoir et leur passion.

Ce fut une journée mémorable!

Comme chaque année à Liège, la vente de cheesecakes à l'occasion de la fête de Shavouot a remporté un franc succès.

Le mardi 18 juin, nous avons pu visiter, à l’initiative de la WIZO Bruxelles, le Jardin des Ursulines qui se trouve près de Malines.

Cet ancien pensionnat international de jeunes filles est un joyau de l’Art Nouveau datant de 1900.

Nous avions la chance d’avoir un guide exceptionnel qui nous a fait profiter de son savoir, mais aussi de son humour.

Visite époustouflante par sa taille et sa beauté.

Merci WIZO !