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Chères Chaverot,
Ce dimanche, nous avons appris avec une immense tristesse que six otages israéliens ont été assassinés par le Hamas, juste avant qu’ils ne puissent être sauvés. Cette tragédie a coïncidé avec l'ouverture de la nouvelle année scolaire, marquée par des cérémonies et un enthousiasme palpable. Notre pays vit sans répit, oscillant constamment entre la joie et la peine, entre l’espoir et l’inquiétude.
Le meurtre de ces six Israéliens a intensifié les débats internes sur les efforts de libération des otages, exacerbant les tensions au point de provoquer des manifestations massives dans les rues, des blocages sur les principales routes, et même des perturbations économiques en signe de protestation. Nous nous gardons bien de prendre position dans les querelles politiques, mais nous observons avec une grande inquiétude le fossé qui se creuse au sein de la société israélienne et la montée des discours de plus en plus extrêmes, tant du côté du gouvernement que de ses opposants.
Face à ce climat de division et de discorde, il est crucial de se rappeler qu'Israël demeure en état d’urgence, tant au sud qu’au nord – une situation qui exige de chacun de nous un sens aigu des responsabilités et un engagement en faveur de l’unité. Il est également essentiel de ne pas perdre de vue que les tragédies que nous vivons en tant que nation ne se limitent pas aux otages, mais incluent également le nombre croissant de soldats tombés au combat et de victimes du terrorisme, un nombre qui ne cesse d’augmenter.
Mais avant tout, dans nos débats, nous devons nous souvenir que les auteurs de ces meurtres et de l’effusion de sang ne sont ni le gouvernement, ni l’armée, ni aucun responsable en particulier, mais bien notre ennemi commun – l’organisation terroriste ignoble et barbare qu'est le Hamas. Leur seul objectif est de tuer autant de personnes que possible, en particulier chaque Israélien ou Juif, que ce soit ici ou à travers le monde.
Toute tentative d'établir un "équilibre" entre un État démocratique, pluraliste, respectueux de la vie, et une organisation terroriste avide de sang, est une victoire pour la cruauté inhumaine que nous affrontons. Les déclarations du Secrétaire général de l'ONU et d'autres dirigeants mondiaux qui "restent neutres" dans le conflit entre Israël et le Hamas relèvent de l'hypocrisie, de l'antisémitisme, et encouragent le terrorisme.
Cependant, tout n'est pas sombre. Il y a aussi des voix de soutien dans le monde entier, l'une des plus marquantes étant celle du politicien néerlandais Geert Wilders, qui a déclaré cette semaine : "Il n'y aura jamais de paix tant que le Hamas ne sera pas détruit ; ne comptez pas sur ceux qui veulent vous détruire." Il est regrettable que cette vérité simple ne soit pas plus largement adoptée par les dirigeants mondiaux.
À la WIZO, nous avons débuté cette année scolaire après une période particulièrement tumultueuse, qui a demandé et continue de demander une résilience émotionnelle immense. Cependant, la responsabilité que nous portons en tant qu'organisation, la mission personnelle endossée par nos professionnels, ainsi que la confiance que nous accordent les jeunes et leurs parents – tout cela nous oblige à trouver la force nécessaire pour former une génération forte et résiliente, prête à mener notre pays vers des jours meilleurs.
En agissant ainsi, nous façonnons ensemble l'avenir, tant des jeunes formés dans nos institutions que de notre société tout entière. Aujourd’hui, cette tâche est plus cruciale que jamais.
Nos pensées accompagnent les otages et leurs familles, les familles endeuillées des soldats tombés au combat, les victimes du terrorisme, et tous ceux qui souffrent des conséquences de la guerre. Que le Tout-Puissant donne à chacun la force de traverser cette période difficile.
Nous souhaitons une année scolaire réussie à toutes les institutions de la WIZO et à l’ensemble du pays, et bien sûr, nous prions pour de bonnes nouvelles, pour la victoire sur nos ennemis, pour la sécurité de nos citoyens, pour le retour de nos fils et de nos filles dans leurs foyers, et pour la fin du cycle de deuil et de violence – non pas par une trêve temporaire, mais en trouvant une voie durable pour assurer une existence juive sécurisée sur notre terre.
Avec nos salutations chaleureuses et l'espoir d'un avenir meilleur.
Anita Friedman Anat Vidor
Chairperson World WIZO President World WIZO
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