Nous avons accueilli notre nouveau directeur général à Agriculture en Classe Canada (AEC-C) le 6 novembre. Basé au Québec, Mathieu Rouleau apporte à ce rôle une combinaison d'expérience en leadership, en agriculture et en finance. Nous nous sommes entretenus avec Mathieu pour en savoir plus sur son parcours en agriculture et sa vision pour l'organisation.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours dans le domaine de l'agriculture ?
Je suis né et j'ai grandi sur une ferme laitière, céréalière et de sirop d'érable, et j'ai été impliqué dans le domaine de l'agriculture depuis toujours. Après avoir obtenu mon diplôme d'études secondaires, j'ai suivi un programme en économie agricole à l'Université McGill à Montréal, puis j'ai travaillé dans le domaine financier, faisant du financement agricole et commercial. Pendant ce temps, j'ai co-fondé Agriculture en Classe Québec avec École-O-Champ.
Qu'est-ce qui vous garde passionné par cette industrie ?
Je suis toujours dans l'industrie agricole aujourd'hui en raison des personnes passionnées, du sentiment de communauté et des belles expériences que j'ai vécues en grandissant. J'ai eu de nombreuses opportunités grâce à 4-H Québec, notamment comment cultiver un jardin et faire la présentation d'un veau, et cela m'a conduit à m'impliquer dans la communauté et à redonner. L'innovation et la passion dans l'agriculture sont une partie très importante de qui je suis, et je veux être entouré de personnes qui partagent cet intérêt et cette passion. Je veux que mes futurs enfants et petits-enfants aient les mêmes expériences et apprécient l'agriculture comme moi.
En tant que co-fondateur d'École-O-Champ, qu'est-ce qui a motivé votre décision de vous éloigner et de rejoindre l'équipe d'AEC-C ?
J'ai travaillé collectivement pour aider l'organisation nationale à croître et à avoir un impact fort au Québec. J'ai rencontré des personnes passionnées un peu partout au Canada et, face aux défis auxquels notre industrie est confrontée, je veux contribuer et aider à introduire l'agriculture dans le plus de salles de classe possible à travers le Canada. Nous créons plus de deux millions d'expériences d'apprentissage chaque année, et cela a un impact. Je suis enthousiaste à l'idée d'assumer un rôle plus large en travaillant et en soutenant nos 10 organisations membres à travers le Canada.
Pouvez-vous expliquer comment se déroule la relation entre AEC-C et les organisations membres ?
AEC-C est l'organisation nationale qui soutient nos 10 organisations membres, lesquelles offrent des programmes et des ressources aux enseignants à travers le pays. Nous développons des initiatives nationales, telles que le Mois Canadien de la Littératie Agricole en mars et le Mois de la Carrière au Canada en novembre, qui sont mises en œuvre par les provinces. Nous co-créons également des programmes que les provinces peuvent offrir pour augmenter leur impact et garantir une perspective provinciale, en veillant à ce que la voix de chacun soit entendue et à ce que nous créions quelque chose d'utile et facile à utiliser en classe pour les enseignants.
Pourquoi est-il si important qu'il existe des programmes et des ressources disponibles pour continuer à éduquer et à connecter les jeunes Canadiens à l'industrie alimentaire et agricole ?
Nous produisons de nombreuses ressources et programmes pour les enseignants à travers le pays. Nous examinons régulièrement et mettons à jour nos programmes pour nous assurer de fournir de nouvelles informations aux jeunes tout au long de leur scolarité primaire et secondaire. La science évolue, et c'est notre rôle en tant que leaders de l'éducation agricole de nous assurer qu'ils disposent des informations les plus récentes, précises et équilibrées.
Qu’attendez-vous avec impatience en 2024 en tant que directeur général?
J'attends avec impatience de nombreuses nouveautés à AEC-C. Nous sommes enthousiastes à l'idée de développer et d'élargir nos partenariats afin de tirer profit des excellentes initiatives que nous menons déjà et de créer de nouveaux programmes. Nous nous engageons dans un parcours pour apporter davantage d'équité, de diversité, d'inclusion et d'accessibilité à notre organisation et à nos ressources. Je pense qu'il est très important pour nous de continuer à nous assurer que tout est bilingue, et j'ai hâte d'associer davantage de partenaires de notre industrie à notre quête de littératie agricole. Nos partenaires sont très solidaires et engagés dans l'éducation agricole. Leurs contributions nous ont permis de construire avec succès une organisation nationale, aux côtés du leadership de Johanne Ross, notre directrice générale fondatrice, et de Sara Shymko, qui prenait le rôle de directrice générale par intérim avant mon arrivée. Leur contribution a été cruciale dans le développement de notre organisation, et je suis enthousiaste à l'idée de bâtir sur ces bases pour l'avenir.
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