Au-delà de l’évènement sportif international, les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) sont l’occasion d’un brassage de populations du monde entier. Même si la Région Grand Est n’accueille pas d’épreuves sportives, il est probable qu’une partie des visiteurs pourra y passer en poursuivant son séjour en France pour y faire du tourisme.

Les grands rassemblements humains créent des conditions favorables à la propagation des épidémies.

Les pathologies infectieuses endémiques (IST notamment) et les alertes déjà en cours (coqueluche, rougeole, covid, méningite, parvovirus…) pourraient ainsi se voir amplifiées, avec l’arrivée de personnes malades ou, a contrario, non immunisées et contractant la maladie en France.

Des maladies moins attendues pourraient aussi circuler en France (diphtérie par exemple).

Enfin, il faut aussi tenir compte du risque, plus récemment signalé dans l’hexagone, lié aux arboviroses (chikungunya, dengue et zika).

Les vecteurs de ces virus, les moustiques tigres sont désormais présents partout dans le pays. La période estivale où l’air est humide et chaud, favorise leur multiplication et les risques de piqûres.

Dans le cas des JOP, une partie des voyageurs arrive de zones où ces virus sont endémiques. Il est fort probable que, parmi ces voyageurs figurent des porteurs de ces infections.

Les moustiques tigres qui les piqueront pourront alors disséminer ces virus aux autres humains qu’ils piqueront ensuite.

1.   Vérifier et mettre à jour sans attendre les statuts vaccinaux des personnes concernées et non à jour pour coqueluche, rougeole et méningite.

2.   Protéger aussi les équipes soignantes et les personnes fragiles contre les virus à transmission respiratoire en envisageant la reprise de mesures barrières plus strictes (port du masque notamment).